La liste de mes envies*

C'est de saison, les listes, parait-il !   :-D
Donc j'ai envie ...

De jolis gants (fourrés) (de dame) et d'une écharpe (longue et douce) pour aller avec mon chapeau cloche que j'ai enfin retrouvé ... j'aime bien être "coordonnée" (et avoir chaud dans la cour de récré) !

la photo est un peu pourrie ... désolée

De nouvelles bottes, les miennes sont un peu fatiguées.

J'ai écrit pour elles le premier billet de ce blog, c'est là (CLIC)

De tee shirts pour remplacer ceux qui ont rétréci (bon, si on tire dessus, ça va encore) et ceux qui sont tachés (rhooo, sous les pulls ça ne se voit pas) ; j'ai toujours une bonne excuse pour ne pas le faire !
D'un ou deux pulls, vus dans une boutique.
D'un pantalon noir ... parce que les jeans, c'est parfois pas assez "habillés" (et qu'une jupe, pour jouer de la viole de gambe, c'est moyen ...).

De bouquins, dont celui là (version papier) (on peut cliquer sur la photo)

De beaux grands verres, pour boire du vin, le soir, comme dans les séries américaines.

 

ceux là, par exemple (ici, clic)

De petits gâteaux, d'étoiles à la cannelle et de chocolats.

De temps pour ne rien faire, de temps à passer avec l'Homme, de temps à passer avec les Mecs ...

De calme et de sérénité ...

 

photos moi sauf celle du livre empruntée au site de l'auteur, et celle des verres empruntée au Suédois.

* d'après le titre du roman de Grégoire Delacourt (clic) ; moi je n'ai pas accroché à l'extrait  que j'avais chargé dans mon Kindle ... mais il a eu beaucoup de succès en début d'année.

Sapin

L'autre jour, l'ouvrier communal est passé me voir à l'école un peu embêté ...
Pour le sapin de la maternelle, cette année, c'est compliqué.
Il ne peut pas aller en couper un en forêt seul pour des raisons de sécurité ; nous ne pourrons l'avoir qu'après la coupe du 15 décembre (les vacances sont le 20) ...

Du coup, il se demandait si nous ne pourrions pas en acheter un "faux" (mais un joli, hein ...) que nous pourrions ressortir tous les ans, dès le 1er décembre.
A. (qui balaye tous les soirs une bonne pelle d'aiguilles quand il y a un sapin) est tout à fait d'accord (et moi aussi d'ailleurs).

Sauf que, comme tous les ans à cette période, nous avons dépensé tous les sous de la dotation communale.
Comment faire pour avoir un sapin ?

J'ai tout expliqué aux enfants, et la petite L. a dit "On pourrait en dessiner un ..." et un autre enfant a continué "Mais un tout grand, alors ..."
Un papier, un crayon pour tout noter et hop, le projet "un sapin pour la classe" se met en route ... (qu'est ce qu'on fait ? comment ? avec quoi ? qui fait quoi ?)

Le tout grand sapin, dessiné et découpé par A., peint par les enfants ...

Les premières décorations.
Il y aura aussi une étoile en haut et des guirlandes

Notre "calendrier pour attendre Noël" est aussi un sapin.
Je l'ai trouvé là (clic) sur une idée de Oth67 (j'ai juste réduit la taille de chaque page à un demi A4).
Les enfants ont colorié les détails sans savoir ce que c'était vraiment, j'ai colorié le fond et nous le montons petit à petit, 1 feuille par jour !

Et voilà ce que ça donnera quand il sera entièrement monté.

photos moi

Au bord du canal #novembre 2013

Novembre gris, froid et pluvieux. Avec 3 ou 4 belles journées ensoleillées.
Beaucoup de choses à faire ... peu de photos ...

Oies sauvages (3 novembre)

(3 novembre)

Chemin du canal (15 novembre)

(15 novembre)

Quelques coups de gel plus tard ... (27 novembre)

Prête à affronter l'hiver (27 novembre)

Soleil d'automne (27 novembre)

photos moi, novembre 2013

Etat d'âme

Ce billet est volontairement elliptique et décousu. Il n'appelle pas forcément de commentaires.
J'avais envie de poser ces mots quelque part ; j'ai trouvé qu'ici, ça serait le bon endroit.

Samedi dernier j'ai vu passer un tweet.
Il ne m'était pas destiné, mais sur Twitter, quand on est abonné à plusieurs personnes et qu'elles communiquent entre elles, on peut lire ce qu'elles se disent (ce qui donne parfois l'impression d'écouter aux portes des conversations qui ne nous sont pas destinées ... bref ...).
Je l'ai parcouru rapidement.
Puis plus attentivement ...

Une sensation étrange et douloureuse du côté de l'estomac, m'a ramenée presque 40 ans en arrière, dans la cour d'une école.
Une mutation paternelle, un déménagement en cours d'année scolaire. Ma soeur et moi avons terminé l'année dans une petite école (privée) de la ville où habitait notre Mamie, chacune dans un lieu différent (avant de changer d'école à la rentrée de septembre ... et encore une fois à la rentrée suivante ... 4 écoles en 3 ans).
La gamine qui m'a accueillie et "prise sous son aile" à mon arrivée a décidé, au bout de quelques jours, que plus personne ne devait me parler, jouer avec moi, s'asseoir à côté de moi.
Les autres enfants l'ont fait.
Ils ont continué à vivre leur vie, comme si je n'étais pas là.
Ca fait mal, d'être mis à l'écart.
C'est long, un trimestre, quand on a 9 ans.
Sur la photo de classe, je suis raide comme un bâton, assise au beau milieu de tous les autres, les bras croisés, la mine revêche. Ne rien laisser paraitre ...

Sur Twitter, pour ne plus lire les messages des autres, il suffit de se désabonner de leur compte ; pour que les autres ne voient plus nos propres messages (et s'ils ne se désabonnent pas eux même) il n'y a pas d'autres solution que de les "bloquer".
J'ai décidé de tourner définitivement une page, de couper des ponts qui ne reliaient plus grand chose.
Je me suis désabonnée, j'ai "bloqué" ... ça ne "se fait pas", parait-il ...

Je ne regrette rien à part un mail épidermique ... qui a amené une réponse moralisatrice ...
Tourner sept fois le doigt au dessus de la touche "envoi" avant de cliquer !

Dans la semaine deux articles sont arrivés sous mes yeux.
Ici (clic) sur le blog J'arrête de râler, un billet sur "J'ai le pouvoir de refuser d'être victime" (tout à fait pour moi !).
Et le dossier de Psychologies Magazine de décembre 2013 sur "Amitié, pardonner ou pas" (page 100).