Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/03/2010

La musique adoucit ...

BAD11336.jpgNous sommes 4 sur 6 à fréquenter l'école de musique municipale de notre charmante petite ville (P'tit Mec N°4 est trop petit ; P'tit Mec N°1 n'a pas envie).

Menée tambour battant (pfffff......!) par sa directrice, cette école de musique est très dynamique. Tout au long de l'année de nombreuses auditions sont organisées : auditions de classes (de violon et alto, de flûte à bec ... les P'tits Mecs 2 et 3 s'y sont illustrés avant de changer d'instruments), auditions interclasses (avec des petits « ensembles » montés pour l'occasion) et la grande Audition de Fin d'Année qui a lieu dans la magnifique salle Jean Louis Barrault de notre Espace Culturel.

Ce mardi avait donc lieu l'audition interclasse de Printemps dans la un peu moins prestigieuse salle Marie Antoinette (ainsi nommée car la future reine de France a passé une nuit dans le superbe château de notre ville - 144 mètres de façade en grès rose - sur la route de Paris ... et de son destin).

L'Homme et P'tit Mec N°2 faisant partie des musiciens présentés ce soir là, je décide de m'y rendre avec N°4.

Me voilà donc sur place un peu avant 19h00, deux étages à grimper avec 10kg sur le bras. Je trouve le jogging un peu humide ... zut, j'ai oublié de demander à l'Homme à quelle heure il avait changé la couche (lavable) ... Je sens qu'il va y avoir une inondation générale, tant pis.

Nous nous installons au fond de la salle pour pouvoir sortir si nécessaire.

L'audition commence : du piano, de la flûte, du saxo ... P'tit Mec N°4 commence à chanter faire du bruit. J'essaye de la promener un peu, mais ce qui l'amuse, c'est de filer à 4 pattes sur le parquet ciré en faisant grincer ses chaussures (pendant la prestation des deux petites guitaristes ... pas top ...).

C'est enfin au tour de l'Homme et de sa « cosoliste ». Heureusement, le tuba, ça fait du bruit, et je peux donc entendre les morceaux, parce que j'ai dû fuir dans le couloir où le P'tit Mec teste la résonance de la cage d'escalier en hurlant.

L'Homme vient ensuite me relayer pour que je puisse écouter P'tit Mec N°2 dont c'est la première audition avec sa guitare basse. Il se perd un moment dans sa partition ... ce qui crée comme un vide (ben oui, du coup, ça manque de basses !), les guitares essayent de garder le rythme, la flûte vit sa vie ... Quand enfin, au bout d'une dizaine de mesures, tout s'organise, le morceau est très sympa.

A la fin des applaudissements j'embarque rapidement un P'tit Mec N°4 trempé, puant et fatigué. Mes parents ramèneront les artistes.

Rendez vous très bientôt pour une audition de la classe de trompette de P'tit Mec N°3. Je devrais moi aussi pouvoir m'illustrer dans quelques temps, MP m'a demandé de travailler la voix du milieu d'un trio de violes !

La photo du badge a été récupérée , P'tit Mec N°2 avait le même, acheté sur ce site en même temps que son merveilleux sweet, mais il l'a perdu ... Dommage :-(

24/03/2010

La perle

Vermeer jeune fille à la perle.jpgJ'aime beaucoup les colliers, les sautoirs, les bijoux en tout genre.
Je n'en porte finalement que très peu au quotidien : une chaine en or discrète autour du cou, un bracelet en argent, la bague offerte par l'Homme au début de notre histoire.

A Noël 2006, l'Homme m'a aussi offert des pendants d'oreille, une toute petite bille en or, une petite perle, au bout de deux très fines chainettes. Depuis ce jour, je ne les ai pas enlevées plus d'une poignée de secondes (le temps de remettre celle qui avait été « arrachée » par un pull, une écharpe ou un P'tit Mec).

Il y a une quinzaine de jours, en marchant dans le salon, j'ai entendu un « pling » ... je n'ai rien remarqué par terre et j'ai oublié ... jusqu'au soir : dans le miroir, j'ai vu qu'il manquait la perle de la boucle droite ... j'ai vite enlevé les deux, me rendant compte que la deuxième perle était décollée aussi.

Direction la bijouterie ; remplacement des deux perles.
La dame de la bijouterie m'explique qu'il ne faut pas garder les pendants sous la douche, ni pour se laver les cheveux ; pas d'eau, donc ...

Samedi matin. Je prends ma douche ; j'ai enlevé les pendants avant, je les remets après. J'ai un peu de mal, à droite. Je suis contente, j'aime bien les sentir bouger contre ma peau.

La journée se déroule sans encombre jusqu'au soir où j'entends à nouveau « pling » : je retrouve le fermoir, la boucle à disparu. Impossible de me rappeler la dernière fois que je l'ai vue ; je n'ai pas le souvenir de l'avoir accrochée.

Je retourne la maison, l'Homme vérifie le siphon du lavabo ; nous vérifions la voiture et même la place de parking du supermarché où nous avons fait les courses.

J'invoque Saint Antoine de Padoue (objets perdus en tout genre), Sainte Rita (les causes perdues) et ma grand mère qui les « fréquentait » beaucoup de son vivant (elle a brûlé un cierge à Sainte Rita quand j'ai passé mon bac ... je l'ai eu !)

Pour le moment, je n'ai pas retrouvé le pendant perdu ...Et je suis très malheureuse.

 

Illustration : Johannes Vermeer, "La jeune fille à la perle", vers 1665, huile sur toile, Mauritshuis de La Haye, trouvée  ici. J'aime beaucoup !
J'ai beaucoup aimé le roman de Tracy Chevalier inspiré par ce tableau et qui s'appelle aussi "La jeune fille à la perle " (je n'ai pas vu le film) ; du même auteur, j'ai aussi beaucoup apprécié "La dame à la Licorne" inspiré par la tapisserie du même nom.

 

20/03/2010

Ovale

ballon 6 nations 2010.jpgIl y a un truc que j'aime bien, en fin d'hiver, le samedi après midi, à la télé ... c'est le Tournoi des VI Nations.
Ben oui, du rugby ....!

J'ai toujours aimé ça, voir 30 gars bien bâtis se courir après, se rouler par terre (dans la boue parfois), se percuter, se plaquer, tout ça pour un ballon ... ça me fait marrer !
Autant j'aime pas le foot (mes fistons sont pourtant tous des « footeux »), autant le rugby, ça m'éclate (au figuré bien sûr !)

 

J'ai été tellement « fan » que je me suis levée à 4h00 du matin lors de la première Coupe du Monde en 1987 pour voir l'équipe de France se faire laminer par la Nouvelle Zélande en finale (29 à 9 si ça intéresse quelqu'un ...).

Depuis, j'ai beaucoup moins le temps et la patience ...

Mais ce que je ne louperais pour rien au monde (si je suis chez moi bien sûr), c'est le début du match, l'entrée des joueurs sur le terrain, les hymnes : il faut entendre le deuxième couplet de Flower of Scotland chanté « a capella » dans le stade de Murrayfield à Edimbourg : j'en ai des frissons à chaque fois ! (un aperçu si ça vous intéresse  ;-)  lors d'autres matchs contre les équipes de l'hémisphère sud, j'aime aussi beaucoup regarder les « haka »)

L'Homme partage avec moi ce goût pour le ballon ovale, cela donne des moments très sympa.

En plus cette année, la France a de bonnes chances de gagner le Tournoi et même de faire le Grand Chelem (gagner tous les matchs), alors ce soir, je serai devant ma télé pour regarder Angleterre - France !

Sinon, je suis aussi bon public pour le Tour de France en été (je tricote devant la télé pendant la sieste ...) et pour le biathlon que l'Homme regarde sur son ordi (nous n'avons pas Eurosport .... heureusement ...!)

Photo du ballon récupérée ici

Vous étiez prévenus, ici c'est décousu !! Sinon, 50ème billet, je m'épate moi même  ;-)

Samedi 22h34 : les Anglais pleurent, les Français ont gagné le Grand Chelem, je vais me coucher !!

17/03/2010

Au pied de mon arbre ...

Anne Ancelin Schützenberger.jpgJ'ai lu, il y a quelques temps, Psychogénéalogie d'Anne Ancelin Schützenberger sous titré « Guérir les blessures familiales et se retrouver soi ».

J'avais lu, avant, tout un tas d'articles et d'interview (dont celle là) qui m'avaient donné envie d'en savoir plus.

C'est un livre parfois un peu compliqué (pour moi !), que j'ai lu le soir, par petites doses, à des heures où parfois, à la fin d'une phrase avec deux subordonnées, je ne savais plus trop ce qu'il y avait au début.  C'est évident, il faudra que je le relise....!

Et je n'ai pas le talent de certaines pour synthétiser un bouquin de manière claire et limpide.

Pourquoi alors faire un billet sur ce livre ?

Parce que j'aime l'idée de s'inscrire dans une lignée et une légende familiale, mais aussi de remettre de l'ordre dans le « chantier » laissé par nos anciens, de faire émerger tout ce qui a pu être joyeux, honorable, agréable et paisible ; déposer le fardeau des erreurs, souffrances, plaies et « fautes » du passé, pour prendre du recul et mener sa vie à soi, qui sont l'objet de la psychogénéalogie ; quelle permette de repérer les loyautés familiales invisibles, les syndromes d'anniversaire, de comprendre la mémoire du corps, de construire un arbre généalogique signifiant.

Parce que je trouve intéressant que la psychogénéalogie puisse aider à comprendre les choix personnels et professionnels que nous faisons.

Et parce que Anne Ancelin Schützenberger a eu une vie très riche (voir sa biographie), que  c'est une très vieille dame pétillante, et que j'aimerais bien, à 90 ans, être comme elle !


J'ai pris la photo sur le site d'Anne Ancelin Schützenberger, elle est magnifique (par contre, je ne sais pas si j'ai le droit ...).
Les phrases en italique sont tirées de la 4ème de couverture du livre (pourquoi réécrire ce qui est si bien rédigé ...).