Mariage

Hier en fin d'après midi JeuneBeauFrère et sa Chérie sont passés devant Monsieur le Maire.
Vu l'orage de grêle et de pluie qui s'est abattu sur la mairie à la sortie, leur mariage sera plus qu'heureux !!
Après avoir attendu un bon moment, la mariée a décidé que nous n'étions pas en sucre, et nous sommes tous rentrés chez eux en courant sous une grosse pluie d'été (j'ai gagné le concours de "miss tee shirt mouillé" avec ma jolie blouse en soie, qui a vite séché heureusement).

 

 

L'Homme étant attendu à la générale du concert de ce soir, nous ne sommes pas partis trop tard. Il aurait été presque à l'heure sans une grosse BMW X5 qui, en démarrant au feu vert, nous a coupé la route en avançant tout droit au lieu de rester sur sa file et de tourner à droite. J'ai crié, l'Homme a freiné, mais trop tard. Aile avant droite et pare choc bien rayés. Constat. Et gros retard pour l'Homme.

 

 

Samedi prochain, JeuneBeauFrère et sa Chérie passeront devant Monsieur le Pasteur.
Encore plein de préparatifs d'ici là, un œil vissé sur les prévisions météo pas très top pour le moment ... (il n'a pas besoin d'être arrosé deux fois, ce mariage !).
Côté fringues, nous sommes tous prêts.
L'Homme et moi devons encore nous entrainer à lire le "dialogue amoureux" tiré d'extraits du Cantique des Cantiques (soft, les extraits ...). Comme je n'ai pas l'habitude de lui parler et de l'entendre me parler comme ça aussi, faudrait pas que je prenne un fou rire en plein milieu de la lecture !

photos moi

Encore de la musique

Samedi, c'était la Fête de la Musique du village où je travaille.
La météo n'était pas très encourageante, la pluie menaçait ... Pas top vu que c'était en plein air ...
Traditionnellement, les enfants de l'école ouvrent les festivités en interprétant une dizaine de chants. Alors pour ne pas nous faire "saucer", nous avons fait des "incantations"  ;-)   : avec les 60 gamins présents, nous avons prononcé doucement d'abord, puis de plus en plus fort, pour finir en hurlant, "il ne pleuvra pas" !
Et il n'a pas plu ... enfin tant que nous étions dehors. A peine la porte refermée derrière le dernier gamin, le ciel s'est vidé d'un coup !
Avec les petits de la maternelle, comme nous avons travaillé sur les pompiers à partir d'une chanson sympa, nous avons fabriqué et peint un gros camion avec un grand carton de réfrigérateur. Le dessous et le dessus étaient ouverts pour permettre à huit enfants de rentrer dedans et de le faire avancer en marchant en le soulevant grâce à des poignées. Nous avons aussi fabriqué une grande échelle en carton portée par trois gamins, les autres s'occupant de dérouler un authentique (petit) tuyau ! Et comme les gamins étaient déguisés en pompiers, c'était vraiment très sympa !
La maternelle a encore gagné à l'applaudimètre !!

Je n'ai pas encore de photo du concert ...

Lundi je suis passée à l'école de musique voir ma prof de viole pour récupérer les partitions du stage de musique ancienne de fin juillet. Que de la clé d'Ut3 (enfin presque, il y a des bouts en clé de Fa qui se baladent au milieu d'un des morceaux) ... pas celle que je maîtrise le mieux. C'est pour faire travailler mes neurones parait-il ... ;-)
Le thème du stage c'est "Buxtehude et ses amis" ... Rien que des illustre inconnus germaniques, les amis (inconnus pour moi) ... mais la musique a l'air bien sympa !

Hier, c'était la Fête de la Musique dans ma sous-pref, comme partout en France.
J'ai loupé la prestation de l'orchestre où joue l'Homme parce que mes collègues et moi-même devions terminer la commande de rentrée pour l'école ... et puis après j'ai "baby-sitté" P'tit Mec N°4 qui a école le mercredi matin.
Pas bien grave, la semaine prochaine il y a le concert des classes de Musiques Actuelles de l'école de musique, et celui-là, pas question de le louper, il est vraiment trop bien !

photo moi

Week-end de juin

Ce week-end et les deux prochains sont archi pleins de trucs qui s'enchainent, des répétitions, des concerts, un enterrement de vie de garçon (pour l'Homme), un gala de danse, le mariage de JeuneBeauFrère (en deux fois, à la mairie et à l'église) ...

C'est un peu la course parce que bien évidemment, tous les jours, il faut manger (= faire les courses), se vêtir (= faire tourner le lave-linge et tenter de faire sécher malgré l'humidité ambiante, en l'absence du sèche-linge qui serait bien utile, et repasser un peu aussi), tenter d'éviter poussières et acariens, il y a déjà assez de pollens dehors même s'il pleut beaucoup (= faire le ménage), et accessoirement travailler (= préparer la classe, trop tôt pour se mettre en "roue libre" jusqu'aux vacances).

Tout ça avec les quelques neurones encore vaillants, les autres ayant décidé de se faire la malle je ne sais où (au soleil probablement).

Bref, comme tous les mois de juin depuis toujours, l'agenda est un peu surbooké j'ai l'impression que je vais me noyer dans un verre d'eau (ou même un dé à coudre, pour donner une idée) à chaque évènement qui se rajoute, j'ai peur d'oublier des machins importants (genre les passages de classes dans mon logiciel EducNat, ou les dossiers de 6e à déposer au collège), j'ai presque envie de pleurer quand une de mes collègues me demande si je peux aussi/encore faire ceci ou cela, je n'ai pas envie de jouer avec P'tit Mec N°4, limite je m'endors quand il lit l'histoire du soir - oui c'est lui qui lit maintenant -, je boulotte les paquets de cookies (bio) et les tablettes de chocolat (noir) plus vite que mon ombre (j'ai repris l'un ou l'autre kilos ...).

Et j'ai l'impression de ne rien avoir d'intéressant à raconter ici et de me plaindre tout le temps ...
Vivement juillet.

Mini bout de ciel bleu et rayon de soleil du jour ...
Photo moi, 17 juin 2016

Les mains dans la terre

Lundi soir je suis rentrée fatiguée.
Fatiguée des mauvaises nouvelles du week-end, de ces violences de soit disant "supporters", de ces morts à cause de leur orientation sexuelle (de leur religion, de leur boulot, ...), de cette haine, de cette rage de casser, détruire, anéantir.
Fatiguée de mes petits élèves qui n'arrivent plus à vivre ensemble sans se disputer, se crier dessus, se taper, se battre sans même parfois savoir pourquoi.
Fatiguée de devoir expliquer et expliquer encore qu'il vaut mieux se parler, que notre bouche sert à ça, que la violence ne sert à rien, ne résout rien, n'appelle que la violence en retour ...

Alors lundi soir en rentrant, j'ai posé mon cartable, j'ai sorti les gants et les outils de jardins, et pendant une heure j'ai désherbé, mis les mains dans la terre pour creuser un trou et mettre mon rosier en pleine terre, j'ai déménagé doucement les escargots et les vers de terre qui n'avaient rien demandé, j'ai respiré à fond (ça ce n'était pas une bonne idée ... rapport aux pollens et aux allergies ...) et j'ai profité des rayons du soleil qui avait décidé de faire une apparition entre deux nuages.

Mettre les mains dans la terre, s'ancrer dans quelque chose, y puiser du courage ... Et retourner mettre sa petite pierre à l'édifice, sa petite goutte d'eau sur l'incendie, même si ça ne va pas être simple.

photo moi, juin 2016