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08/05/2019

Musée de l'Oeuvre Notre Dame

Dimanche dernier, avec Grand Mec N°2 et l'Amoureuse, je suis allée visiter le Musée de l'Oeuvre Notre Dame.

Dans la semaine, dans le cadre de sa formation (Grand Mec N°2 prépare le BP - Brevet Professionnel - en alternance et suit les cours chez les Compagnons), une visite du musée était organisée, mais il n'avait pas eu le temps de tout voir.
Et surtout, il avait appris que la salle de conservation des dessins d'architecture de la cathédrale, dont les plus anciens datent du XIIIe siècle, était ouverte aux visiteurs (sur inscription), le dimanche matin, pendant 30 minutes (pour des questions de conservation, elle n'est ouverte que 3h par semaine, dont 30 minutes pour les visites individuelles).

Le Musée de l'Oeuvre Notre Dame, qui présente les créations artistiques strasbourgeoise du Moyen-Age à la Renaissance (notamment les statues originales déposées lors de chantiers de préservation), a été fondé en 1929 dans les bâtiments de l'Oeuvre Notre Dame, fondation créée au XIIIe siècle pour gérer les dons, les legs, et organiser la reconstruction de la cathédrale romane (il faut cliquer sur les liens pour lire toute l'histoire). Cette fondation existe toujours et continue d'œuvrer à la préservation de la cathédrale de Strasbourg (Grand Mec N°2 a des étoiles dans les yeux quand il parle des charpentiers qui travaillent pour elle).

Dans la salle de conservation, les dessins sont présentés 4 par 4, protégés par des vitrines, avec un éclairage tamisé.
L'accent est mis en ce moment sur les dessins de maître Erwin de (ou von) Steinbach, 701 ans après sa mort (je ne sais plus pourquoi il n'a pas été possible de le faire l'an dernier pour le 700e anniversaire).
A 11h00, avec un petit groupe de "privilégies", nous avons donc pu admirer les fameux dessins. Nous avons eu plein d'explications sur la technique, les supports, la façon de représenter les choses (la structure étant rigoureusement symétrique, les dessins ne représentent que la demie façade, par exemple).
C'était très émouvant de pouvoir scruter les traits de maître Erwin, le nez presque sur le dessin (à travers la vitre), de voir le "grain" du parchemin.
Nous avons aussi pu faire quelques photos, sans flash bien évidemment.

Nous avons ensuite poursuivi notre visite dans le musée, et nous sommes allés voir la "vieille dame" qui dresse fièrement sa flèche en grès rose à 142m de haut (oui, c'est la plus belle cathédrale du monde, non je ne suis pas de mauvaise fois, ni chauvine !  ;-) ), et nous avons pu admirer dans la pierre ce que nous avions vu sur les dessins (ou presque, il y a eu beaucoup de modifications au cours du chantier).

Alors quelques images des dessins d'architecture, il suffit de cliquer dessus pour les voir en plus grand. (je ferai un autre billet sur les collections du musée, et un autre sur la cathédrale, le temps de récupérer les photos prises par l'Amoureuse).

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photos moi

On peut retrouver les dessins exposés en ce moment dans l'ouvrage publié en 2014 pour le Millénaire de la cathédrale (clic sur l'image pour accéder au site de lalibrairie.com à qui j'ai emprunté l'illustration ; prix de vente 18€)

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18/04/2019

La Vierge du pilier

La première fois que je l'ai vue, j'étais en 4e (il y a fort fort longtemps, donc).
L'Alliance Française avait organisé un voyage à Paris et avec mes copines de Sainte Philo, l'école privée de la Sous-Pref voisine de la mienne, on s'était bien amusées.
Sa grâce et son sourire énigmatique m'avaient marqués.

Puis je l'ai revue, à l'aube des années 90. J'ai osé une photo (et essuyé le regard réprobateurs des dames dérangées dans leurs dévotions par le clac de l'appareil) qui m'a longtemps accompagnée, près de mon bureau, dans les différents lieux où j'ai habité.

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photo moi

En 2004, je l'ai aperçue de loin. Il y avait une messe, et je n'ai pas pu m'approcher.
A deux autres reprises, je suis passée près de la cathédrale, sans avoir le temps d'aller la saluer.

Lundi soir, en regardant brûler la charpente de Notre Dame, en voyant tomber la flèche, je pensais à elle. Avait-elle pu être déposée, sauvée ?

J'ai scruté les photos de l'intérieur de la cathédrale, j'ai vu qu'elle était toujours à sa place, près du pilier, à droite du chœur, qu'elle ne semblait pas avoir souffert de la catastrophe.

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On l'aperçoit tout à droite
Photo Christophe PETIT TESSON / POOL / AFP

J'ai ressorti la photo rangée depuis notre emménagement dans la maison du canal, je l'ai accrochée sur le mur au dessus de mon bureau.
J'espère que je pourrais revoir un jour "en vrai"  la Vierge du pilier.

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J'ai oublié de noter le nom de l'auteur de cette magnifique photo … 

06/04/2019

Madeleine

Dans la Sous-Pref, de temps en temps, on peut tomber nez à nez avec Madeleine !

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La Sous-Pref a la particularité d'être traversée par le Canal de la Marne au Rhin qui relie Vitry-le François à Strasbourg. Ce canal a un profil particulier avec de nombreuses chaines d'écluses, plusieurs tunnels, des ponts canals (ponts canaux ?), et un ascenseur à bateaux (pour voir le profil --> clic).

Il y a aussi un Port de Plaisance très agréable, une promenade appelée Les Planches (ce qui fait hurler de rire l'Amoureuse, Normande pur jus, promenée depuis sa tendre enfance sur celles de Deauville !), et … une écluse en plein centre ville !

Madeleine est une péniche de croisière qui passe régulièrement devant chez nous, comme Panache ou Princess (des fois mêmes elles se croisent --> clic).
Ce jour là, elle rejoignait son port d'attache, la saison touristique va bientôt démarrer (le ballet des pénichettes a déjà commencé, encore un peu au ralenti).

Parfois, des péniches de transport passent aussi, et c'est très impressionnant de les voir emprunter l'écluse, il y a tout juste la place !

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Au centimètre près …

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C'est parti pour la descente !

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Le truc rond bâché, c'est un jacuzzi  ;-)

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On en est presque à la moitié de l'écluse …

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Grand Rue, écluse 

Il pleuvait, j'avais des courses à faire, alors j'ai laissé Madeleine continuer son passage d'écluse seule (elle a l'habitude) !

Photos moi, avril 2019

28/02/2019

The Fairy Queen

Comme tous les deux ans, le WEnd de Pentecôte sera consacré à jouer de la musique (ancienne) avec des ami.es. Les flûtes à bec et les violes de gambe seront de sortie, le violon sera monté avec des cordes en boyau, le clavier remplacera le clavecin (c'est un très bon clavier et le clavecin sonne de manière tout à fait convenable).

Au programme de cette année, quelques extraits de The Fairy Queen de Purcell, entre autre (c'est le "gros morceau").
Je suis ravie, c'est trop beau !
J'adore Purcell, et la partition est vraiment chouette, même si ça "tricote" énormément et que jamais on ne jouera à la bonne vitesse (ce qui est très frustrant, mais on fait ce qu'on peut) !!
Je vous laisse écouter ma "version de travail" (ma préférée) sur YouTube (ci-dessous). En cliquant sur "plus", il y a le détail des différentes parties, je joue (j'essaye) la basse des N°1, 2, 4 et 23.
Et si vous avez 2h16mn, vous pouvez même écouter tout l'opéra !

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A raison de 3 ou 4 flûtes par flûtiste, multiplié par 6 ou 7 flûtistes … il en manque !
Pentecôte 2015


photo moi