Bourgogne 2022 Dijon Déambulations

Nous sommes arrivés à Dijon en fin d'après-midi, sous la pluie (c'était prévu par la météo, donc pas de déception).

Après notre installation à l'Appart Hôtel des Cordeliers, nous avons décidé de nous dégourdir un peu les jambes et d'aller marcher dans le centre ville tout proche.
Il a très vite fait un peu trop sombre pour des photos, j'en ai fait plus le lendemain.

Place de la Libération, Palais des Ducs et des Etats de Bourgogne, Tour Philippe le Bon

Cette magnifique maison à pans de bois est complètement tordue, le charpentier s'est "amusé" !

J'ai complètement oublié de noter le nom des rues où nous nous sommes baladés et des beaux hôtels particuliers photographiés ...
Alors, en vrac, du pan de bois ...

... et de la pierre !!
(les rues ne sont pas larges, il faut bien reculer d'un côté à l'autre et bien lever la tête pour apprécier les façades).

Il pleuvait toujours, alors, après un passage dans une pâtisserie, nous sommes rentrés nous mettre au sec !

J'ai beaucoup aimé cet avertissement vu plusieurs fois dans les rues

Strasbourg a ses cigognes, et Dijon ses chouettes !

Voilà pour le moment, la suite bientôt !!

Photos moi, février 2022

Bourgogne 2022 Haroué

Trois jours pour découvrir un petit coin de Bourgogne que nous ne connaissions pas encore, et deux trois "trucs" sur la route, à l'aller et au retour.

En août 2019, au retour de notre périple bourguignon du côté de Guédelon, en début de soirée, nous étions passé à côté d'un très beau château. Quelques recherches plus tard, il était identifié, c'était le château de Haroué. Je terminais le billet consacré à cette partie du voyage en disant que nous irions sûrement le visiter un jour, c'est chose faite !

côté jardins

Petit historique emprunté au site du château :

Le site présentait au Moyen Âge un intérêt stratégique qui justifia d’y construire une forteresse, détruite en 1438 par Antoine de Vaudémont. Au XVIe siècle, la famille Bassompierre constitua le domaine et transforma l’ancienne maison forte en un palais de la Renaissance, dû à l’architecte Nicolas La Hiere. La porte Bassompierre, entrée principale des communes, demeure le plus important vestige de cette époque.

Mais au début du XVIIIe siècle, le château était à nouveau en ruine. Marc de Beauvau-Craon (1679-1754), chambellan puis grand-maître de la garde-robe du duc de Lorraine (1679-1729), entreprit sa reconstruction de 1720 à 1729 avec l’architecte Germain Boffrand (1667-1754), au service du duc et formé auprès de Jules-Hardouin Mansart, architecte de Louis XIV.

Boffrand intégra dans ses plans les quatre tours et les douves héritées du château médiéval (l'architecte a souhaité en faire le symbole du temps qui s'écoule avec ses 365 fenêtres, 52 cheminées, 12 tours et tourelles et 4 ponts franchissant les douves). Marc de Beauvau-Craon fit appel aux meilleurs artistes de son temps : le sculpteur Barthélémy Guibal et le serrurier d’art Jean Lamour, connus pour leur contribution à la place Stanislas de Nancy, ainsi que le peintre Pillement. L'architecte Gervais est sollicité pour l’aménagement des jardins.

Le château appartient toujours à la famille des princes de Beauvau-Craon, qui a choisi de confier au Centre des monuments nationaux son ouverture au public depuis 2021.

cour d'honneur

Le château se visite avec une guide très sympathique, et, à cette période de l'année, sur réservation. Nous étions 6, accueillis à la grille ouverte spécialement pour nous, c'était très chouette ;-) (une partie du château reste privée car toujours habitée par la famille de Beauvau-Craon).

Quelques photos (il suffit de cliquer sur les plans en fin de billet pour les agrandir et lire toutes les explications sur les pièces visitées) :

portail armorié

quatre groupes sculptés accueillent les visiteurs sur le pont des douves avant la cour d'honneur,
ici les musiciens

 dans le vestibule (2 sur le plan), la chaise à porteurs du prince Marc de Beauvau-Craon (1679/1754)

La table est mise dans le salon d'Alexandre (4) nommé ainsi en rappel des tapisseries des murs

décors de chinoiseries du salon Pillement (6)

Arbre généalogique de la famille, peint à la main sur parchemin en 1722 par Chevillard,
accroché dans l'escalier d'honneur (7) et protégé de la lumière par le rideau noir qu'on voit à gauche.

salon Louis XVIII (10)

poêle autrichien en faïence du XVIIIe siècle dans l'antichambre (9)

Tarifs, horaires etc, c'est par là ---> CLIC

Photos moi (février 2022) sauf celles des plans, empruntées à la fiche de visite du château.

Si vous me cherchez ...

... je suis quelque part par là !

A samedi

Bourgogne, encore ;-) *

L'Homme et moi nous sommes fan du podcast de Passion Médiéviste (et de ses petits frères, Passion Moderniste et Passion Antiquité), animé par Fanny COHEN-MOREAU depuis 2017. L'Homme les écoute en conduisant et moi en tricotant.

En décembre 2020, dans la série Hors les Murs, le podcast a proposé une "visite sonore immersive" dans le Dijon médiéval (à écouter ici CLIC).
Nous avons beaucoup aimé, et nous avons décidé de renouer cette année avec nos petites "virées de février" pour aller découvrir "en vrai" la capitale historique du duché de Bourgogne.

N°4 est en plein dans le Moyen Age en cours d'histoire au collège, ça tombe bien !

A suivre, dans bientôt, plein de photos !
(moi je veux absolument voir la salle des tombeaux des Ducs de Bourgogne et les processions de Pleurants en marbre)

Photo de la salle des tombeaux empruntée à Wikipédia

Pour ceux que "Les chevaliers paysans de l'an mil au lac de Paladru" intéressent, il y a aussi un Hors les Murs (CLIC)   ;-)
Et ma série préférée entre toutes, les Super Joutes Royales - je cite : "Un classement des rois de France siècle par siècle, en toute subjectivité et mauvaise foi, mais avec de vraies anecdotes historiques !" - c'est par là (RECLIC)

* Pourquoi "Bourgogne encore" ? voir par ici (RERECLIC)