Pays d'Auge

Quatre jours à sillonner le pays d'Auge, à se laisser surprendre, au détour de routes minuscules, entre haies et talus, par des paysages magnifiques (et verdoyants ... private joke ... pardon  ;-) ).

Photos moi, février 2016

Normandie

C'est fait, ça y est.
L'Homme a posé une semaine de congés et nous irons en Normandie pendant nos vacances de février, voir où habite et travaille Grand Mec N°2 (jusqu'à fin juillet, après il sera en Guadeloupe, pour 1 an ... ça va être moins facile d'aller le voir !).

C'est @Vermicel qui m'a indiqué, sur Twitter, le site "Accueil Paysan" (--> clic).
En quelques clics j'ai trouvé un gite proche de Lisieux, au milieu des pommiers et des bovins ! Un échange de mails plus tard, c'était réservé !

C'est donc l'Ecologîte (--> clic clic) qui nous accueillera pour 5 nuits.
J'ai trop hâte !!!
(Grand Mec N°1 et Grand Mec N°3 n'ont pas prévu de nous accompagner pour le moment, ils changeront peut être d'avis).

Photo empruntée au blog de Nicole et Luc BIGNON. Je rêve de voir le gîte comme ça, même si ça sera moins cool pour rouler s'il neige ...

Le concert

Samedi après-midi avait lieu le concert de restitution du travail effectué depuis plusieurs semaines avec un ensemble de Musique Ancienne (celui où joue ma prof de viole de gambe).

"Musique instrumentale dans l'Italie du Seicento", c'était le thème (on peut écouter un morceau par là, tout en bas de la page : clic)(nan, c'est pas moi qui joue).

Pas facile, facile à jouer mais tellement beau !

Comme toujours, "piégée" par ce trac dont je n'arrive pas à me défaire, j'ai un peu foiré le démarrage de mon premier morceau ... mais après j'ai réussi à bien profiter de ce que je jouais et de ce qui se passait autour de moi, dans les autres voix.
Et c'était très chouette.
J'ai juste envie de recommencer, là !

Démarrage foiré ... reste du morceau joué en me "bouffant" la lèvre et prof aux aguets derrière moi, prête à me repêcher au cas où ...

photo AJ floutée par moi

Statut

Elle était devant moi, à la Poste, venue chercher une lettre recommandée pour sa mère.

Le papier rose qui était dans l'enveloppe lui a fait monter les larmes aux yeux.
Elle a demandé à la dame de la Poste de bien vouloir lui lire ce qui était écrit.

J'ai entendu "statut de réfugiée accordé".

Les larmes ont vite laissé la place à un énorme sourire. Elle a embrassé la dame de la Poste, et moi aussi.
J'étais heureuse pour elle.

Nous sommes sorties au même moment et elle m'a raconté rapidement des bouts de son histoire.
Un an d'attente pour sa maman.
Impossible de retourner "là-bas en Russie" (en Tchétchénie très probablement).

Et puis elle m'a dit qu'elle devait prendre le train, chercher les enfants à la crèche.
Nous avons traversé la route et je l'ai accompagnée jusqu'à la gare.

Elle aurait voulu qu'on échange nos numéros de tel mais le train était déjà annoncé. Alors je lui ai dit que si nous devions nous revoir, ça arriverait.

Elle m'a embrassée à nouveau, est allée prendre son train.
Et moi je suis rentrée chez moi, avec beaucoup de joie et de bonheur au fond du cœur.

photo moi