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21/11/2009

Lingère

 

Béatrice 3.jpg

J'ai dit il n'y a pas longtemps , dans un commentaire,  que j'aurais dû « faire lingère ».

C'est vrai que j'adore m'occuper du linge, trier, laver, repasser, ranger mes armoires. J'aime l'image de la lingère avec son bonnet blanc, son tablier et ses fers à repasser de toutes tailles sur la cuisinière. J'oublie le lavoir, l'eau froide, les brosses et le savon de Marseille.


Quand je pense lessive et lingère, ce qui me vient immédiatement c'est une odeur d'eau savonneuse chaude...

Ma grand mère, Mamie, faisant bouillir son linge sur sa gazinière, dans une grande bassine émaillée beige.

J'ai habité chez Mamie tout un trimestre avec ma sœur (de sombres questions d'organisation après un déménagement en milieu d'année scolaire). Nous avons partagé son quotidien, ses habitudes, ses routines.

La lessive, un jour fixe de la semaine, demandait toute une mise en place. Pas de salle de bain chez Mamie à cette époque, pas de « commodités », pas de machine à laver en dehors d'une « petite Calor ». La grande bassine posée sur la gazinière donc, de l'eau, de la lessive Bonux (et le cadeau) et une immense cuillère en bois pour mélanger. Le linge en train de bouillir doucement dans une douce humidité et cette odeur de savon qui reste dans ma mémoire ! La « petite Calor » installée sur l'égouttoir de l'évier, le va-et-viens entre la gazinière et l'évier pour « faire tourner » le linge une fois bouilli, le linge suspendu à la fenêtre, à l'arrière de l'appartement.

Mamie avait aussi un fer à vapeur, j'avais le droit de m'en servir pour les torchons et les mouchoirs.

En plus de la lecture et du tricot, Mamie m'a donné le goût de la lessive et du repassage, sûrement pas volontairement !

Merci Mamie.

 

J'essaye une autre taille de caractères pour voir ... Dites moi ce que vous en pensez !
Sur la photo, c'est moi !! Crédit JCR

 

18/11/2009

Exposé

Dans la classe de P'tit Mec N°3, chacun doit faire un exposé, seul ou avec un copain.. P'tit Mec N°3 a choisi de faire son exposé avec son copain L. Ils ont choisi de parler des Porsches.
Bon ...

La date retenue, et connue depuis le début de l'année scolaire, pour cet exposé ... ben c'était lundi.
P'tit Mec et son copain avaient bien « travaillé » un peu, mais rien de très concret.

Pendant 2 jours, enfin, ils s'y sont mis (aidés en cela par la maman et le papa de L. ; je les remercie au passage ... même si je sais qu'ils y a peu de chance qu'ils atterrissent un jour ici).

Après deux fins d'après midi d'un travail acharné, deux repas partagés, et même pas de pause pour jouer sur l'ordi, l'exposé est enfin terminé, bouclé.
P'tit Mec me montre fièrement son travail ; je le lis attentivement, et vers la fin je tombe sur ça :


« Pourquoi nous avons choisi de vous parler des Porsches :

  • les Porsches sont nos voitures préférées, ce sont des voitures puissantes et élégantes.

  • ELLES ATTIRENT LES FILLES »


Là, les bras m'en tombent, et je me demande à quel moment j'ai loupé quelque chose dans l'éducation de mon fils !!


ps : à 207 716 € la Porsche 911 Sport Classic, il trouvera autre chose pour attirer les filles !

 

14/11/2009

Mes bottes

 

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Ce billet est le premier écrit sur mon "blog papier" il y a quelques semaines.


J'ai acheté des bottes. Rien d'exceptionnel, fin octobre c'est la saison des bottes.
Ce qui l'est un peu plus, c'est l'age des précédentes (bottes).

Pas loin de 25 ans ...
Achetées avec « l'argent de Noël » envoyé par mon grand père.
Des bottes cavalières, plates, noires avec un revers fauve.

Je les ai mises longtemps ; puis rangées longtemps ... Je ne pouvais plus les enfiler, trop de kilos, des mollets trop gros.
Et puis j'ai pu à nouveau les mettre. J'ai passé des hivers entiers pieds nus (droite !) dans mes bottes. Elles ont été ressemelées de nombreuses fois. J'étais (trop) bien dans mes bottes.

Et puis l'hiver dernier, mon pied droit à soudain pris l'eau ... Ma botte baillait comme les chaussures de Charlie Chaplin dans certains films de Charlot.
Impossible de les réparer.

J'ai cherché longtemps. Je ne voulais pas de talons, pas de tirette, pas de fanfreluches, pas de fourrure. De bonnes et robustes bottes cavalières, c'est tout.J'ai trouvé la perle rare sur un catalogue « automne hiver » de VPC. 180 euros. Humpff ....Dommage elles me plaisaient bien.
Et puis est arrivé un nouveau catalogue ... 125 euros, prix promo.

J'ai craqué et j'ai bien fait. Elles sont extra mes nouvelles bottes. Chocolat, faut un peu de fantaisie dans la vie ! Bottes cavalières donc, avec un tout petit talon. J'y suis comme dans des chaussons. Une semelle « peau de mouton » me permettra d'y passer l'hiver pieds nus.

Et puis elles ont un autre truc mes bottes. Je ne sais pas pourquoi, mais quand je les porte j'ai l'impression d'être quelqu'un d'autre, j'ai une autre démarche : je fais 1,75m et j'ai des jambes interminables, j'avance d'un pas décidé dans la rue et dans la vie.

J'espère qu'elles vont m'accompagner comme ça pendant au moins 25 ans !



 

Naissance

Il est né, Petits Propos Décousus, mon blog.

Je suis là, devant mon écran, aussi maladroite qu'une primipare devant la chair de sa chair !

J'essaye de comprendre comment faire, où cliquer, comment modifier ....!

Depuis quelques temps, il existait déjà, sur un cahier à spirale, 17x22, carreaux Seyes. Quelques billets sur tout et sur rien, sur ce qui me fait rire, ce qui fait ma vie, ce que j'aime.

Il y a moins d'un an, je ne connaissait rien de la blogosphère. De lien en lien, au gré de recherches sur des écharpes de portage, des vêtements d'allaitement, j'ai rencontré la Basse Cour de La Poule Pondeuse, Ficelle ou La Mère Joie. Elles sont toutes les trois mes "marraines", un grand merci à elles de m'avoir donné l'envie d'écrire et  surtout de publier.

Voilà, pour aujourd'hui c'est déjà bien je trouve ;-)

@ très bientôt. Béatrice