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30/01/2010

Mes soldes

 

soldes.jpgSoldes. Ce mot ne me met pas en transe. Je ne repère pas dans les boutiques de ma petite ville les vêtements sur lesquels je me précipiterai le premier jour à la première heure. D'ailleurs, j'évite d'aller en ville ce jour là, sauf « urgence pharmacie » ou « urgence boulangerie ».

Et puis voilà que l'autre matin, puisqu'il y avait deux trois courses à faire comme d'habitude, j'ai décidé de regarder quand même si par hasard, il n'y aurait pas quelque chose d'intéressant.

Rien qui me « tape dans l'œil » dans la première boutique.
Deux tee shirt (un gris foncé et un vert tilleul col en V) plus un leggins noir dans la deuxième. J'essaye aussi une robe en lainage marron qui, par dessus mon jean, me fait une jolie silhouette. Les manches courtes (presque « ballon ») me serrent un peu trop le haut des bras... la robe retourne sur son portant. Dommage. J'essaye aussi une marinière rayée pour finir de me convaincre que non, décidément, ce vêtement n'est absolument pas fait pour moi.

Troisième boutique. Une autre robe, grise. J'hésite, et puis finalement, je ne l'essaye pas. J'irai plus tard voir avec l'Homme si elle est encore là ….

Je regarde encore quelques vitrines, et puis je rentre.

Finalement, je me dis que je vais ressortir le modèle de ce pull tunique que j'adore et que je mets tout le temps. Je vais commander de la laine et m'en tricoter deux autres (avec de jolies couleurs) quand j'aurai un peu de temps (et que j'aurai terminé ce qui est en cours). Je vais aussi chercher un pantalon noir à la coupe sympa, pas forcément en solde, puisque c'est habillée comme ça que je me sens le mieux …


Je « dégage » beaucoup ma penderie en ce moment. Tout ce qui n'a pas été mis depuis longtemps, ce qui est trop petit, ce que je n'aime plus, ce qu'on m'a donné mais qui ne me va pas, les coups de cœur qui se révèlent des flops, tout cela se retrouve dans des sachets que Mu, ma copine – marraine de P'tit Mec N°3, vient chercher. Elle trie et redistribue, et ces vêtements font le bonheur d'autres personnes.
Cette envie de « vide » et de « simplicité » dans l'habillement n'est pas venue toute seule …
Je subis une influence ;-) je vous en parle bientôt !

 

Crédit : photo récupérée sur Internet, apparemment libre de droits .... Si quelqu'un pouvait m'expliquer ce qu'on a le droit de faire ou pas, et où on trouve de jolies photos qu'on peut utiliser sans trop de soucis ..... Merci !

20/01/2010

Sac à main

Roseau photo Longchanp.jpgC'est en lisant ce billet de La Poule que j'ai eu envie de parler de mon sac à main (en attendant d'avoir les moyens d'acheter un Birkin d'Hermès .... ce qui n'est pas pour tout de suite ....).

Je ne vais pas détailler ce qu'il contient, aucun intérêt, sauf pour moi.

Mon sac à main est une besace Longchamp, en cuir, de la ligne Roseau. A l'intérieur, une doublure monogrammée, une étiquette avec plein de numéros (des références probablement), une poche zippée, un autre « ouverte » (divisée en deux), et la grande poche centrale où je peux tout mettre « en vrac ». Il est fermé par une fermeture éclair (que j'utilise rarement) et un « fermoir bijou » en forme de bambou (c'est ce qui est dit dans le descriptif du site...). Il a une bride ni trop courte ni trop longue, qui me permet de le porter à l'épaule juste sous le bras, ou à la main, pas trop au raz du sol. Et il est noir. Rien de bien particulier.

Quand j'étais étudiante, je me baladais souvent rue de la Ré, à Lyon, et je traînais devant les vitrines de sacs à main du Printemps. Des Longchamp, des Lancel .... J'en aurais un, un jour !

C'est à cette période aussi que j'ai commencé à acheter des sacs à main noirs ou bleu marine, discrets, un peu « madame » mais quand même décontractés, pour pouvoir utiliser le même dans toutes les circonstances (pour sortir, pour aller à la fac, dans des situations « cool » ou plus « guindées »). Solides aussi ... mes sacs à mains, je les garde des années et je ne les change que lorsqu'ils me « lâchent ».

Il y a 4 ans, mon sac à main était en train de me lâcher ... il allait donc falloir le changer.
Dans la vitrine du maroquinier, un sac me faisait de l'œil depuis plusieurs semaines ...

Juste comme je les aime ...

Un Longchamp ...

195 euros...

Ça peut paraître peu. Pour moi à cette période de ma vie, c'était énorme, vraiment énorme.

J'ai résisté, j'ai réparé mon sac du moment, j'ai essayé de me raisonner ... Je savais qu'une importante somme d'argent allait arriver, une fois le divorce prononcé, mais il n'était pas question de l'utiliser pour des choses « futiles » ...

Et puis j'ai décidé d'arrêter d'être raisonnable pour la première fois depuis des mois, et de penser un peu à moi. C'était mon anniversaire, je me suis offert ce sac à main qui m'accompagne depuis, tous les jours, dans toutes les situations et par tous les temps, sans faiblir.


J'avais quand même sorti ma calculatrice : en gardant ce sac 5 ans, il ne coutait que 10 cts par jour, raisonnable, non ?
Mon sac à moi est agrémenté d'un gri-gri accroché au fermoir, un petit porte clé mouton, qui casse le côté un peu sérieux ;-)


 

05/12/2009

Achat compulsif

achat compulsif.JPG

 

 

J'ai fait un achat compulsif !

En règle générale, effectivement, mes achats sont réfléchis (utiles, nécessaires, pour se faire plaisir) mais là ...

J'ai laissé, dans ma vie d'avant, un certain nombre de choses matérielles : une maison, des meubles, de la vaisselle et de l'électroménager.
Classique après un divorce.

 

Il y avait notamment le hachoir à viande, qui fait aussi râpe à légumes ... adieu les crudités râpées ! Provisoirement certes, ça ne faisait pas partie des urgences, une râpe à légumes.
Et il y a quelques jours, en allant payer la réparation de la machine à laver (urgente celle là) voilà que je tombe sur l'Objet de mon craquage !

Petite, compacte, rouge et blanche, équipée de 5 râpes de couleur assorties. Belle, jolie et me faisant de l'œil. Exactement ce dont j'aurais éventuellement besoin pour combler mes envies de carottes râpées, céleri rémoulade et autres concombres émincés. 59,90 € me dit l'étiquette. Ben oui, pas donné quand même, et surtout pas prévu au budget, pas programmé, pas comparé à d'autres produits du même genre (qui n'existent pas d'ailleurs, j'avais déjà regardé).

La charmante vendeuse vient s'enquérir de mes désirs, et nous conversons tranquillement. J'apprends alors que les trois boîtes restantes sont les dernières, et que le fabriquant est en rupture de stock pour une durée indéterminée.

Et bien je n'ai pas réfléchi plus longtemps, j'ai dégainé ma CB !


Après quelques jours d'utilisation quasi quotidienne, je peux dire que je ne regrette absolument pas d'avoir craqué ; le parmesan a même fait une apparition remarquée sur notre table, en bloc c'est bien moins cher que déjà râpé, et râpé de frais, c'est tellement meilleur.

Article pas sponsorisé ; que j'aurais bien aimé pour le coup !!!
crédit : moi (va falloir que je fasse un stage photo ...)

 

14/11/2009

Mes bottes

 

PB152945.JPG

Ce billet est le premier écrit sur mon "blog papier" il y a quelques semaines.


J'ai acheté des bottes. Rien d'exceptionnel, fin octobre c'est la saison des bottes.
Ce qui l'est un peu plus, c'est l'age des précédentes (bottes).

Pas loin de 25 ans ...
Achetées avec « l'argent de Noël » envoyé par mon grand père.
Des bottes cavalières, plates, noires avec un revers fauve.

Je les ai mises longtemps ; puis rangées longtemps ... Je ne pouvais plus les enfiler, trop de kilos, des mollets trop gros.
Et puis j'ai pu à nouveau les mettre. J'ai passé des hivers entiers pieds nus (droite !) dans mes bottes. Elles ont été ressemelées de nombreuses fois. J'étais (trop) bien dans mes bottes.

Et puis l'hiver dernier, mon pied droit à soudain pris l'eau ... Ma botte baillait comme les chaussures de Charlie Chaplin dans certains films de Charlot.
Impossible de les réparer.

J'ai cherché longtemps. Je ne voulais pas de talons, pas de tirette, pas de fanfreluches, pas de fourrure. De bonnes et robustes bottes cavalières, c'est tout.J'ai trouvé la perle rare sur un catalogue « automne hiver » de VPC. 180 euros. Humpff ....Dommage elles me plaisaient bien.
Et puis est arrivé un nouveau catalogue ... 125 euros, prix promo.

J'ai craqué et j'ai bien fait. Elles sont extra mes nouvelles bottes. Chocolat, faut un peu de fantaisie dans la vie ! Bottes cavalières donc, avec un tout petit talon. J'y suis comme dans des chaussons. Une semelle « peau de mouton » me permettra d'y passer l'hiver pieds nus.

Et puis elles ont un autre truc mes bottes. Je ne sais pas pourquoi, mais quand je les porte j'ai l'impression d'être quelqu'un d'autre, j'ai une autre démarche : je fais 1,75m et j'ai des jambes interminables, j'avance d'un pas décidé dans la rue et dans la vie.

J'espère qu'elles vont m'accompagner comme ça pendant au moins 25 ans !