Jeudi de grève

Aujourd'hui, tous les acteurs de l'Education Nationale (= pas seulement les profs - les AESH, les AED, les personnels de direction, les infirmières et médecins scolaires, les inspecteurs, et tous ceux que j'oublie - aussi ; j'ai même vu un appel dans l'enseignement supérieur) sont appelés à faire grève.
Une association de parents nationale se joint à l'appel pour leur demander de garder leurs enfants chez eux si c'est possible.

Les raisons ? Elles s'étalent partout depuis quelques jours.
Personne ne veut fermer les écoles, tout le monde veut qu'elles soient plus sûres, pour tout le monde. Il y a des solutions, simples. Encore faut-il les mettre en place.

Je suis "rayée des cadres" (c'est comme ça qu'on dit "à la retraite" dans la fonction publique, sympa, hein) depuis 16 mois mais je n'en peux plus de voir mes collègues (oui, ce sont toujours mes collègues) traité-es comme ils le sont (comme des serpillères, en gros, on s'essuie les pieds dessus en essayant d'avoir les parents de son côté - cf. le terme "absentéisme" utilisé pour parler des profs absents car contacts ou malades, ou en garde d'enfants contacts ou malades, ou d'autres raisons parfaitement légitimes).

Bref.
Tout ça pour dire que, même si N°4 n'avait pas eu 4 profs sur les 6 de son emploi du temps du jour grévistes, il serait resté à la maison.
Et que #JeSoutienLaGrèvedu13janvier comme on dit sur Twitter et que même j'aurais été gréviste.

(grincheux de tout poil, antivax, antiprofs, passez votre chemin, je supprime sans état d'âme vos commentaires, comme je ne les supporte pas chez moi dans la vraie vie).

Gelées, comme le point d'indice, mais c'est une autre histoire ...

photo moi