Le gros jaune

En face de chez moi, il y a l'hôpital de notre petite sous préfecture de province. Régulièrement, des véhicules en sortent, toutes sirènes hurlantes ; à force, on s'habitue à les entendre.

Le bruit auquel il est difficile de s'habituer, par contre, c'est celui du "gros jaune", comme nous l'appelons :

Celui de l'hélicoptère de la sécurité civile, qui, régulièrement, vient s'y poser.

La première fois que nous l'avons entendu, nous nous sommes demandés ce qui se passait (c'est vraiment un bruit très fort et particulier, qu'on ne confond pas avec autre chose). Nous sommes sortis sur la terrasse, et nous l'avons vu descendre et disparaitre derrière les bâtiments, pour se poser juste à côté des urgences. Puis nous l'avons entendu repartir.

Selon la météo, il arrive d'un côté, de l'autre. Il reste 1 heure, ou quelques minutes. Le jour, la nuit, quelque soit le temps (comme l'autre fois, de nuit, sous une pluie battante, où le phare de l'hélico illuminait les immeubles d'une façon étrange).

Mercredi matin, il a longé la terrasse, de gauche à droite, en descendant, si proche qu'on avait l'impression de pouvoir le toucher en tendant la main (tout est relatif, il est quand même bien au dessus des immeubles), qu'on voyait le pilote à ses commandes.

Et à chaque fois, j'ai une pensée pour celui ou celle qu'il vient prendre en charge ; pour le pilote ; pour les soignants.

 

crédit photo sur le site du groupement d'hélicoptères de la sécurité civile