08/03/2025
Projet 52-2025 #10 Dans un autre pays
Ma' nous demande aujourd'hui d'illustrer "Dans un autre pays".
J'ai eu la chance de voyager un peu, en Europe surtout, entre le nord des Pays Bas, Valence ou Naples au sud, Vienne en Autriche à l'est, San Francisco et la côte californienne pour le plus à l'ouest (par rapport à la Sous-Pref).
C'était il y a longtemps, les photos n'étaient pas numériques, la pellicule et le développement étaient un peu chers.
Maintenant, je voyage surtout en France et je remplis mon téléphone de photos ;-).
Pour illustrer le thème du jour, je n'ai pas choisi la photo d'un paysage ou d'un lieu emblématique. J'ai choisi ça, souvenir d'un voyage dans un autre pays, qui n'existe plus :
Sur mon vieux passeport, tampon d'entrée et de sortie de la RDA, au point de passage entre Wartha (Thuringe) et Herleshausen (Hesse)
Avril 1988
Pour voir les autres participations, il suffit d'aller faire un tour dans les commentaires du billet de Ma' (clic sur le tableau juste en dessous).
Bonne journée !
06:00 Publié dans A propos de photos, A propos de rencontres et de voyages, A propos de tout et de rien | Lien permanent | Commentaires (28) | | Imprimer |
09/12/2024
Week-end à 2 Mont Beuvray Bibracte
Prendre l'autoroute pour aller très vite d'un endroit à un autre, ce n'est pas vraiment notre "truc", nous préférons souvent les routes secondaires avec des endroits à visiter, au moins pour une partie du voyage.
Comme nous n'avions aucun impératif horaire pour notre retour, j'ai cherché ce que nous pourrions aller voir. Un coup d'œil à la carte, et là :
Birbacte et le Mont Beuvray !
C'est l'excellent podcast Passion Antiquités (le petit frère de Passion Médiéviste) qui m'a donné l'idée d'y aller faire un tour. J'avais écouté l'épisode 21 de juillet 2024 : Charlotte et les domus de Bibracte, et j'ai proposé à l'Homme d'aller à la recherche de PC2 ;-)
De son côté, juste avant notre départ, il avait écouté sur France Culture, dans le podcast L'Entretien archéologique, l'émission Fouiller une ville gauloise : Bibracte.
Nous étions "raccord" !
(on clique sur tous les liens pour avoir plein d'infos ;-) )
Après la visite du musée, nous sommes montés jusqu'au site archéologique, accessible en voiture à cette période de l'année.
Clairement, pour bien profiter et tout voir, il faut y consacrer une journée (au printemps ou en automne), bien se chausser, prendre un pique-nique, mettre l'application La Boussole sur son téléphone, et y aller à pied !
le Morvan
Pour d'autres photos, meilleures que les miennes, et plus d'explications, la page "La ville sous mes pieds" du site internet de Bibracte : CLIC
l'abri est lesté de gros sacs de sable pour compenser l'absence de fondations
creuser = risquer d'abimer des vestiges
PC2, la Domus N°2 du Parc aux Chevaux, chantier école dont il est question dans l'épisode 21 de Passion Antiquités. C'est elle qu'on voit sous l'abri au fond, avec au premier plan PC1.
Il faudra y retourner, parce qu'il y a encore plein de choses à voir sur le site !!
Belle journée ;-)
09:23 Publié dans A propos de photos, A propos de rencontres et de voyages | Lien permanent | Commentaires (6) | | Imprimer |
25/11/2024
Week-end à 2 La basilique de Paray-le Monial de jour
Suite de la visite !
La basilique de Paray-le Monial est une réplique, à échelle réduite, de la basilique de Cluny, et permet d'imaginer ce que pouvait être cette dernière avant sa démolition. Elle est consacrée au Sacré-Coeur depuis 1875.
Pour l'histoire de la basilique, je vous laisse cliquer sur le lien ;-)
Une grande campagne de fouille a eu lieu entre 1997 et 2002 qui a permis de mieux comprendre les différentes étapes de la construction.
Puis, entre 2002 et 2005, la basilique a été restaurée et plusieurs aménagements contemporains ont été installés : "On peut noter la présence des lustres de Jean-Charles Detallante. Le décor de ces lustres est un écho au bestiaire roman. En juillet 2011, un nouveau chemin de croix a été installé. Une œuvre de l'artiste Pierre Lafoucrière mis en émaux par les moines de l'abbaye de Ligugé. En décembre de cette même année, le mobilier liturgique d'après les dessins de François Prioleau a été consacré : ambon, présidence et autel." (extrait du site Paray-le Monial Tourisme ici --> clic).
J'aime beaucoup !
Un nouvel orgue sera installé d'ici 2026, on peut même parrainer ou marrainer un ou plusieurs tuyaux ! Cet instrument comportera 3 claviers de 53 notes et un pédalier de 32 notes, et pourra interpréter des musiques très variées, de toutes les époques et de tous les styles. Il sera dédié à Olivier Messiaen, grand compositeur du XXe siècle, "qui a réconcilié l'orgue d'église avec la modernité et qui y a introduit les couleurs chatoyantes et les chants d'oiseaux" (d'où les oiseaux sur la bâche).
Clic pour plus d'infos !
La suite de notre voyage nous a conduit dans le Morvan, du côté du Mont Beuvray et de Bibracte, la capitale des Eduens.
A suivre !
07:00 Publié dans A propos de photos, A propos de rencontres et de voyages | Lien permanent | Commentaires (8) | | Imprimer |
11/11/2024
Week-end à 2 Paray-le-Monial by night
Après un début de voyage consacré à la famille et aux amis, nous avons mis le cap sur Paray-le-Monial où nous avions réservé une chambre dans un hôtel en plein centre-ville (merci la carte cadeau de l'ancien boulot de l'Homme, à utiliser avant décembre).
Avec le changement d'heure ce WEnd là, il faisait nuit quand nous sommes arrivés et c'est donc "by night" que nous avons découvert une toute petite partie de la ville.
Je ne vais pas faire un historique complet, juste commenter un peu mes photos. Pour ceux que ça intéresse, voir la page Wikipédia de la ville, et celle de l'histoire de la ville (clic directement sur les liens).
En sortant de l'hôtel vers la gauche, au bout de la rue, nous sommes arrivés Place de l'Hôtel de Ville où nous avons découvert la Tour Saint Nicolas, ancienne église paroissiale consacrée en 1535. Son clocher est ajouté vers 1549 et son volume actuel date du XIXe siècle (divers bâtiments ont été détruits pour "faire de la place"). Elle a connu diverses fonctions comme prison, corps de garde ou maison commune. Transformée en Hôtel de Ville à la Révolution, jusqu'en 1858, elle abrite aujourd'hui des expositions.
Je n'ai pas pu retenir un 'wahou" quand nous avons découvert l'Hôtel de Ville installé dans la Maison Jayet construite entre 1525 et 1528. La façade, de style Renaissance, est plaquée sur des structures plus anciennes.
La façade est constituée de sept bandeaux décoratifs successifs avec de nombreux médaillons sculptés, représentant entre autre Pierre Jayet et son épouse.
Tellement absorbée par la façade de la maison, je n'ai pas vu le monsieur qui promenait son chien juste devant ;-)
C'est un peu par hasard que nous sommes passés devant cette maison dont je connaissais l'existence. On remarque, sur le linteau de la fenêtre, un texte écrit. Il s'agit d'un verset de la Bible.
Au XVIe siècle, la ville abrite une puissante communauté protestante calviniste (dont fait partie Pierre Jayet, contrairement à son frère, qui, selon la légende, en aidant au financement de la construction de l’église Saint-Nicolas en vis-à-vis de la maison de Pierre, affirmait fermement sa fidélité au catholicisme), qui représentera, au XVIIe s., une minorité d'un cinquantaine de familles. Ils sont commerçants, industriels (textile et tannerie), médecins et voient dans leur réussite la confirmation de la justesse de leur engagement religieux. Ils s’organisent rapidement pour avoir leur lieu de culte et leur école, et font construire de nombreuses maisons dont certaines, comme celle-ci, sont flanquées d'une tourelle d'angle.
La cohabitation entre les deux communautés est émaillée de conflits divers, puis s'apaise sous le règne d'Henri IV (Edit de Nantes en 1598). En 1685, l'Edit de Nantes est révoqué. Une partie de la communauté calviniste, la plus aisée, choisit l’exil, majoritairement en Suisse, emmenant avec elle les activités, les savoir-faire et les fortunes. D’autres familles abjurent, d’autres résistent et essaient de continuer à vivre avec leur foi dans des conditions difficiles. Le temple est détruit, ils sont interdits d’exercer leur profession dans les domaines médical et judiciaire. Après 1730, on ne parle plus de protestants à Paray.
Nous avons poursuivi notre chemin jusqu'à la Basilique du Sacré Cœur que nous avons abordée par son chevet. Il faisait nuit, l'intérieur était très peu éclairé et nous avons décidé de revenir le lendemain. Il faudra attendre le prochain billet pour plus d'explications !
En nous approchant de la rivière Bourbince, qui traverse la ville, pour réussir à faire entrer la Basilique dans le cadre pour les photos, nous avons admiré le Monument aux Morts. J'ai tout de suite reconnu les deux dames en face du Poilu, celle avec sa grande coiffe et celle avec son bonnet à volants.
Son histoire est intéressante, surtout un 11 Novembre.
Un petit tour sur Wikipédia qui dit ceci : " Le monument aux morts [...] est unique en son genre. Au lendemain de la défaite de 1871 avait été érigé un premier monument : haut perché sur un socle de pierre, une statue de bronze figurait un glorieux vaincu serrant sur sa poitrine le drapeau de la patrie mutilée. Il y avait place à ses pieds sur le socle pour lui associer les combattants de 14-18. Un poilu victorieux campé sur son fusil et le visage redressé présente à son frère d’armes malheureux deux femmes représentant les provinces d’Alsace et de Lorraine retrouvées grâce à la victoire du 11 novembre. L’inauguration eut lieu en 1923".
Suite de la visite la semaine prochaine !!
Belle journée ;-)
14:35 Publié dans A propos de photos, A propos de rencontres et de voyages | Lien permanent | Commentaires (6) | | Imprimer |