Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/02/2022

Bourgogne 2022 Haroué

Trois jours pour découvrir un petit coin de Bourgogne que nous ne connaissions pas encore, et deux trois "trucs" sur la route, à l'aller et au retour.

En août 2019, au retour de notre périple bourguignon du côté de Guédelon, en début de soirée, nous étions passé à côté d'un très beau château. Quelques recherches plus tard, il était identifié, c'était le château de Haroué. Je terminais le billet consacré à cette partie du voyage en disant que nous irions sûrement le visiter un jour, c'est chose faite !

1_ Haroué (1).jpg
côté jardins


Petit historique emprunté au site du château :

Le site présentait au Moyen Âge un intérêt stratégique qui justifia d’y construire une forteresse, détruite en 1438 par Antoine de Vaudémont. Au XVIe siècle, la famille Bassompierre constitua le domaine et transforma l’ancienne maison forte en un palais de la Renaissance, dû à l’architecte Nicolas La Hiere. La porte Bassompierre, entrée principale des communes, demeure le plus important vestige de cette époque.

Mais au début du XVIIIe siècle, le château était à nouveau en ruine. Marc de Beauvau-Craon (1679-1754), chambellan puis grand-maître de la garde-robe du duc de Lorraine (1679-1729), entreprit sa reconstruction de 1720 à 1729 avec l’architecte Germain Boffrand (1667-1754), au service du duc et formé auprès de Jules-Hardouin Mansart, architecte de Louis XIV.

Boffrand intégra dans ses plans les quatre tours et les douves héritées du château médiéval (l'architecte a souhaité en faire le symbole du temps qui s'écoule avec ses 365 fenêtres, 52 cheminées, 12 tours et tourelles et 4 ponts franchissant les douves). Marc de Beauvau-Craon fit appel aux meilleurs artistes de son temps : le sculpteur Barthélémy Guibal et le serrurier d’art Jean Lamour, connus pour leur contribution à la place Stanislas de Nancy, ainsi que le peintre Pillement. L'architecte Gervais est sollicité pour l’aménagement des jardins.

Le château appartient toujours à la famille des princes de Beauvau-Craon, qui a choisi de confier au Centre des monuments nationaux son ouverture au public depuis 2021.

1_ Haroué (3).JPG
cour d'honneur

Le château se visite avec une guide très sympathique, et, à cette période de l'année, sur réservation. Nous étions 6, accueillis à la grille ouverte spécialement pour nous, c'était très chouette ;-) (une partie du château reste privée car toujours habitée par la famille de Beauvau-Craon).

Quelques photos (il suffit de cliquer sur les plans en fin de billet pour les agrandir et lire toutes les explications sur les pièces visitées) :

1_ Haroué (4).JPG
portail armorié

1_ Haroué (7).JPG
quatre groupes sculptés accueillent les visiteurs sur le pont des douves avant la cour d'honneur,
ici les musiciens

1_ Haroué (10).JPG

1_ Haroué (12).JPG
 dans le vestibule (2 sur le plan), la chaise à porteurs du prince Marc de Beauvau-Craon (1679/1754)

1_ Haroué (15).JPG
La table est mise dans le salon d'Alexandre (4) nommé ainsi en rappel des tapisseries des murs

1_ Haroué (19).JPG
décors de chinoiseries du salon Pillement (6)

1_ Haroué (21).JPG

1_ Haroué (25).JPG
Arbre généalogique de la famille, peint à la main sur parchemin en 1722 par Chevillard,
accroché dans l'escalier d'honneur (7) et protégé de la lumière par le rideau noir qu'on voit à gauche.

1_ Haroué (29).JPG
salon Louis XVIII (10)

1_ Haroué (30).JPG
poêle autrichien en faïence du XVIIIe siècle dans l'antichambre (9)

1_Haroué (34) Haroué le parc.jpg

1_Haroué (35) Haroué le parc.jpg

1_Haroué (36) Haroué le parc.jpg

Tarifs, horaires etc, c'est par là ---> CLIC

Photos moi (février 2022) sauf celles des plans, empruntées à la fiche de visite du château.