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23/11/2009

Viens Poupoule

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«- Tu as passé un bon dimanche ?

- Oui, j'étais à Paris !

- Voir une expo ?

- Non, rencontrer des Poules !

- ????? »

 

 

Ben oui, ce dimanche, aux 400 Coups dans le XIXè, s'est tenue la Première Rencontre Internationale de La Basse Cour de La Poule Pondeuse. Et nous y étions, l'Homme, P'tit Mec N°4 et moi même.

L'idée a germé dans l'esprit de La Poule début septembre, et nous étions un certain nombre à trouver l'idée géniale. De billet en sondage doodle, une date et un lieu ont donc été retenus.

Nous avons convenu d'y aller avec Ficelle et pris très en avance les billets de TGV.

Dimanche 22 novembre. Alors que notre capitale régionale fête les 65 ans de sa Libération, nous voilà partis vers Paris, nous allons enfin tester le TGV Est.

Nous retrouvons Ficelle à la gare (en train de s'enfiler un kougelopf), bien en avance.

Notre TGV étant annoncé, nous montons sur le quai pour essayer de trouver un contrôleur. Ficelle, qui a dû changer ses plans pour des raisons professionnelles, a aussi dû changer ses billets, et se retrouve casée loin de nous, dans la deuxième rame. Un charmant monsieur de la SNCF nous conduit auprès du contrôleur de la deuxième rame qui nous invite à rejoindre la première dans laquelle il y a encore plein de place....

Ficelle (enceinte de 5 mois) pique un sprint sur le quai, suivie de l'Homme, j'essaye de suivre tant bien que mal, P'tit Mec N°4 sur le ventre dans son écharpe. Je suis encore loin du but quand j'entends une douce voix annoncer : «  Le TGV va partir, attention à la fermeture des portes, attention au départ ».

Arghhhhh, non, pas çaaaaaaa !!

Ouf, j'arrive à monter dans le TGV. Nous traversons deux rames de Premières (en récoltant au passage des coups d'oeils inquiets à la vue du P'tits Mec ; no stress, on voyage en Secondes, on n'a pas les moyens !!), le wagon restaurant, et nous arrivons enfin dans le notre. Le « carré » de droite n'est pas occupé, nous nous installons confortablement.

2h15, ça passe vite, surtout quand on papote. P'tit Mec a mis un peu d'animation mais l'Homme a été très efficace.

Gare de l'Est. Ficelle nous entraine jusqu'à la ligne 4 du métro. Nous sortons à Saint Michel, la RATP ayant décidé de faire des travaux sur le reste de la ligne juste ce week end. Ficelle n'a pas envie de prendre le bus, va pour un taxi. Après un certain temps d'attente, nous nous faisons griller la priorité par une pétasse dame qui décrète qu'elle était là bien avant nous. Le suivant sera le bon.

Il nous arrête devant le « kdv,tnnc,l » de la rue «  qjdhfzrv hgca » (ndlr : informations classées « secret défense ») où La Poule, ayant pitié de pauvres provinciaux avec enfant faisant l'aller retour dans la journée, nous a convié à déjeuner.

Petit parenthèse pour la remercier encore une fois de son accueil, ainsi que le Coq et le Poussin .C'était vraiment très sympathique.


Nous rejoignons, en taxi à nouveau, les 400 Coups à 15h00 tapantes. Le conducteur a vraiment dû se demander qui il avait embarqué vu la teneur hautement philosophique de la conversation (avec La Poule et Ficelle, je vous laisse imaginer !)

Nashii et Pâte à Crêpe sont déjà là. Clemys, Suzie, Laciboulette, Charlotte, AnSo, Sophie, Tayazit, Isabelle 95 nous rejoindront par la suite (il y avait aussi quelques poussins, une poussine et le coq de Laciboulette).

La conversation a tout de suite été générale, sympathique et pas du tout coincée malgré nos « craintes ». Le thé vert Earl Grey bio et le muffin citron cumin pavot (mon choix à moi, l'Homme a préféré le Cappuccino et les sablés au chocolat blanc) tout à fait excellents.

P'tit Mec N°1 m'appelle pour me dire que Papy et Mamie s'occupent de les chercher chez leur père et qu'ils passent à la maison récupérer les devoirs que N°2 n'a pas terminé (ah bon, P'tit Mec N°2 n'avait pas terminé ses devoirs ?????).

17h30. Notre TGV repart de la gare de l'Est à 18h24. Nous sommes un peu des stressés de l'horaire, l'Homme et moi. Nous prenons, à regret, congé de la Basse Cour.

Un peu de métro, un peu d'attente, et nous voilà installés à nos places. La dame en face de nous ne paraît pas enchantée de voyager en face d'un bébé, mais elle restera stoïque (à défaut d'être souriante) tout le long du voyage.

18h30. « En raison d'un accident de personne en gare de Champagne Ardennes TGV, le train restera à quai pour une durée indéterminée ». J'ai une pensée pour celui ou celle qui n'a pas trouvé d'autre issue que de se balancer sous un train .....

18h45. Notre train démarre et la charmante chef de train (qui assurera une bonne communication tout le long du voyage) nous annonce qu'il sera détourné sur la ligne classique. Elle estime le retard à une heure. Tout le monde sort son téléphone portable pour prévenir.

P'tit Mec N°4 est fatigué. Nous essayerons la tétée, l'écharpe, la balade dans le couloir. Nous testerons le « coin change » du TGV (pratique et propre). Il finira par s'endormir un moment (au grand soulagement de notre voisine d'en face), après avoir fait du charme à tout un tas de dames se rendant aux toilettes ou au wagon restaurant (nous sommes assis à côté de la porte).


C'est finalement avec deux heures de retard que nous rejoindrons notre point de départ. C'était bien la peine de prendre le TGV.

35 minutes de voiture plus tard et nous voilà chez nous, crevés, mais super contents de notre journée. Papy Mamie regagnent leur lit, les P'tits Mecs sont couchés et dorment.

Sur le net, les Poules Parisiennes et même la Poule Bruxelloise ont déjà posté des commentaires. C'est très étrange de savoir maintenant qui se cache derrière un pseudo ou un avatar.


Le réveil sonne à 6h15. Petit cadeau supplémentaire, La Poule a programmé son billet pour 6h45. Je le savoure en sirotant mon thé; pour une fois depuis la rentrée je suis la première à poster, et je retrouve le « top 3 » des plus bavardes !

Merci La Poule !!

J'espère n'avoir oublié personne (sinon me le dire, je rajoute); j'espère aussi que le deuxième coq était bien celui de Laciboulette (j'étais à l'autre bout de la table) sinon je corrige !

 

Photo : La Petite Poule Rousse, Byron Barton, Lutin Poche Ecole des Loisirs



 

21/11/2009

Lingère

 

Béatrice 3.jpg

J'ai dit il n'y a pas longtemps , dans un commentaire,  que j'aurais dû « faire lingère ».

C'est vrai que j'adore m'occuper du linge, trier, laver, repasser, ranger mes armoires. J'aime l'image de la lingère avec son bonnet blanc, son tablier et ses fers à repasser de toutes tailles sur la cuisinière. J'oublie le lavoir, l'eau froide, les brosses et le savon de Marseille.


Quand je pense lessive et lingère, ce qui me vient immédiatement c'est une odeur d'eau savonneuse chaude...

Ma grand mère, Mamie, faisant bouillir son linge sur sa gazinière, dans une grande bassine émaillée beige.

J'ai habité chez Mamie tout un trimestre avec ma sœur (de sombres questions d'organisation après un déménagement en milieu d'année scolaire). Nous avons partagé son quotidien, ses habitudes, ses routines.

La lessive, un jour fixe de la semaine, demandait toute une mise en place. Pas de salle de bain chez Mamie à cette époque, pas de « commodités », pas de machine à laver en dehors d'une « petite Calor ». La grande bassine posée sur la gazinière donc, de l'eau, de la lessive Bonux (et le cadeau) et une immense cuillère en bois pour mélanger. Le linge en train de bouillir doucement dans une douce humidité et cette odeur de savon qui reste dans ma mémoire ! La « petite Calor » installée sur l'égouttoir de l'évier, le va-et-viens entre la gazinière et l'évier pour « faire tourner » le linge une fois bouilli, le linge suspendu à la fenêtre, à l'arrière de l'appartement.

Mamie avait aussi un fer à vapeur, j'avais le droit de m'en servir pour les torchons et les mouchoirs.

En plus de la lecture et du tricot, Mamie m'a donné le goût de la lessive et du repassage, sûrement pas volontairement !

Merci Mamie.

 

J'essaye une autre taille de caractères pour voir ... Dites moi ce que vous en pensez !
Sur la photo, c'est moi !! Crédit JCR

 

18/11/2009

Exposé

Dans la classe de P'tit Mec N°3, chacun doit faire un exposé, seul ou avec un copain.. P'tit Mec N°3 a choisi de faire son exposé avec son copain L. Ils ont choisi de parler des Porsches.
Bon ...

La date retenue, et connue depuis le début de l'année scolaire, pour cet exposé ... ben c'était lundi.
P'tit Mec et son copain avaient bien « travaillé » un peu, mais rien de très concret.

Pendant 2 jours, enfin, ils s'y sont mis (aidés en cela par la maman et le papa de L. ; je les remercie au passage ... même si je sais qu'ils y a peu de chance qu'ils atterrissent un jour ici).

Après deux fins d'après midi d'un travail acharné, deux repas partagés, et même pas de pause pour jouer sur l'ordi, l'exposé est enfin terminé, bouclé.
P'tit Mec me montre fièrement son travail ; je le lis attentivement, et vers la fin je tombe sur ça :


« Pourquoi nous avons choisi de vous parler des Porsches :

  • les Porsches sont nos voitures préférées, ce sont des voitures puissantes et élégantes.

  • ELLES ATTIRENT LES FILLES »


Là, les bras m'en tombent, et je me demande à quel moment j'ai loupé quelque chose dans l'éducation de mon fils !!


ps : à 207 716 € la Porsche 911 Sport Classic, il trouvera autre chose pour attirer les filles !

 

14/11/2009

Mes bottes

 

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Ce billet est le premier écrit sur mon "blog papier" il y a quelques semaines.


J'ai acheté des bottes. Rien d'exceptionnel, fin octobre c'est la saison des bottes.
Ce qui l'est un peu plus, c'est l'age des précédentes (bottes).

Pas loin de 25 ans ...
Achetées avec « l'argent de Noël » envoyé par mon grand père.
Des bottes cavalières, plates, noires avec un revers fauve.

Je les ai mises longtemps ; puis rangées longtemps ... Je ne pouvais plus les enfiler, trop de kilos, des mollets trop gros.
Et puis j'ai pu à nouveau les mettre. J'ai passé des hivers entiers pieds nus (droite !) dans mes bottes. Elles ont été ressemelées de nombreuses fois. J'étais (trop) bien dans mes bottes.

Et puis l'hiver dernier, mon pied droit à soudain pris l'eau ... Ma botte baillait comme les chaussures de Charlie Chaplin dans certains films de Charlot.
Impossible de les réparer.

J'ai cherché longtemps. Je ne voulais pas de talons, pas de tirette, pas de fanfreluches, pas de fourrure. De bonnes et robustes bottes cavalières, c'est tout.J'ai trouvé la perle rare sur un catalogue « automne hiver » de VPC. 180 euros. Humpff ....Dommage elles me plaisaient bien.
Et puis est arrivé un nouveau catalogue ... 125 euros, prix promo.

J'ai craqué et j'ai bien fait. Elles sont extra mes nouvelles bottes. Chocolat, faut un peu de fantaisie dans la vie ! Bottes cavalières donc, avec un tout petit talon. J'y suis comme dans des chaussons. Une semelle « peau de mouton » me permettra d'y passer l'hiver pieds nus.

Et puis elles ont un autre truc mes bottes. Je ne sais pas pourquoi, mais quand je les porte j'ai l'impression d'être quelqu'un d'autre, j'ai une autre démarche : je fais 1,75m et j'ai des jambes interminables, j'avance d'un pas décidé dans la rue et dans la vie.

J'espère qu'elles vont m'accompagner comme ça pendant au moins 25 ans !